vendredi 29 août 2014

Duelosaure

Le duelosaure est l'ancêtre du duel, il est plus gros et plus grand et plus magnifique, à l'instar du trouosaure et qui est l'ancêtre du trou.
Le duelosaure implique les trois mamelles de la vie : d'abord le don de soi par le biais de la répartition des richesses que l'on peut constater dans le premier film, puis un entracte de divertissement pour se relaxer dans le sublime, et enfin un autre film dont la moustache du protagoniste principal irradie selon toutes les possibilités de l'espace temps :

Ici, des gens font un don de slip au parasite en chef d'un ville où il fait chaud. Par ce geste, ils souhaitent le remercier pour ses services de répartition de la superficie entre tous dans l'égaliteuy, c'est-à-dire en interdisant avec des prisons car sinon :


Merveille du cinégasme ! Voici la puissance originelle des univers réincarnée par tous les orifices. Ce film est une magnificence que même Noah et Transcendence ne peuvent rivaliser sans s'avouer vaincu en trois minutes ou plus. Il est bien possible que l'histoire du cinéma s'achève ici faute de possibilités d'aller plus loin. Attention, trop de plaisir peut vous endommager le neurone, la modération a bien meilleur goût. Soyez circonspects et regardez-le treize fois de suite mais pas plus :


Le fessologue le plus brillant de sa génération nous informe sur certains sujets, notamment les petits chiens d'appartement :

Et c'est tout, mais c'est déjà beaucoup.

mardi 26 août 2014

Étourdissement

Tu as la tête qui tourne, tu sens tes cheveux, tu a l'impression d'être en plein voyage astral... c'est le contrecoup d'avoir vu deux bons films deux jours de suite. Pas des chef-d'oeuvres, n'exagérons rien, mais tu sais, ce genre de création audio-visuelle à la fin de laquelle tu n'éprouves pas obligatoirement le besoin d'étrangler les acteurs avec un fil de fer puis de tremper la tête la première le scénariste et la réalisateur dans une citerne de diarrhées d'hommes mûrs. Alors une fois n'est pas coutume, célébrons cette éphémère élévation depuis le fond de la cuvette au fond de laquelle patauge avec insistance ce que l'on n'appelle "l'ìndustrie du cinéma", cette sorte d'intestin, en publicisant ces deux choses agréables (et non, il ne s'agit ni du prurit acnéique intitulé Transendence ni de la tartine de pourri gélatineux titrée The Zero Theorem) :





Immanquablement, la question que se pose le lecteur parmi toi est : le film du centenaire vaut-il le livre ? La réponse est : par rapport au film, le livre fournit des gloussements supérieurs en fréquence et en intensité, ainsi qu'une perspective scénaristique et stylistique plus vaste. Alors comme d'habitude en général, le livre procure davantage de plaisir en quantité et en qualité que le film dérivé, et en plus on peut écouter de la musique en même temps, par exemple Grave. L'exception à cette loi des univers artistiques est la fameuse histoire du futur désignée par le chiffre 2001, dont le film suprême rend caduque le roman raté dont il s'inspire. Et s'il y avait des livres préexistants à Apocalypse Now et Life Of Brian, on dirait pareil. D'ailleurs on le dit, puisque Life Of Brian est tiré du Nouveau Testament, qui est une des pires bouses littéraires de l'histoire de la bibliothèque rose (voir son analyse détaillée dans le prochain numéro de Roger Mag., le seul magazine qui, en pleine purulence active et d'éclosion prévue plus tard que maintenant).
Mais finalement, cette distinction est peu pertinente car lire des livres, ce n'est pas bien important, d'ailleurs si on ne lit pas, personne mourira. En plus ça prend trop de temps précieux que tu pourrais consacrer à Tutube, ça fait un peu mal à la tête à cause de toutes les choses qu'il y a dedans, et puis ça finit par donner des idées (cf Adolf Hitler).
Alors en cette ère aride d'affreuse disette cinématographique, on ne va pas non plus trop couper les slip en quatre, ni tresser les poils en forme de dromadaires : le film du centenaire respecte la majorité du livre et transforme une demie soirée en tranche de légèreté de bonne glissance pour le mois d'Août.



vendredi 15 août 2014

Honte à l'obscurantisme dogmatique en blouse blanche

Encore une fois, les ayatollahs de la science se croient tout permis et s'en prennent à la foi merveilleuse qui illumine nos vies. Ces tristes sires feraient bien de s'ouvrir un peu plus l'esprit au lieu de patauger dans ce matérialisme tout gris au fond duquel ils tentent de nous entraîner car ils ont trop peur d'y aller tout seuls :